MSX était un standard de micro-ordinateurs d’origine japonaise, créé en 1983. Contrairement à la plupart des ordinateurs de l’époque, les MSX ont été produits par divers fabricants : Canon, Casio, Panasonic, Sanyo, Sony, Toshiba, Yamaha ou Yashika. En Europe, Philips et Schneider ont produit également des MSX. Les MSX étaient compatibles entre eux, aussi bien pour le matériel que pour les logiciels.

Norme MSX 1 – 1983

Les machines suivant la norme MSX 1 étaient basées sur un processeur Z80 cadencé à 3,58 Mhz. Elles étaient munies d’une ROM 32 ko contenant le BASIC MSX, et suivant les modèles, de 8 à 64 ko de RAM. Cette machine était capable d’afficher du texte en 40×24 ou 32×24 caractères, et des graphiques en 64×48 ou 256×128 pixels.

Norme MSX 2 – 1985

Il s’agissait d’une évolution de la norme initiale, toujours basée sur un processeur Z80 cadencé à 3,58 Mhz. Les MSX 2 disposaient de 48 ko de ROM intégrant le MSX BASIC 2, d’un minimum de 64 ko de RAM, et d’une mémoire vidéo de 64 ko minimum, permettant d’afficher des graphiques jusqu’en 512×212 pixel, en 16 ou 256 couleurs parmi 512. Le chipset sonore permettait d’obtenir un son sur 3 voies sur 7 octaves.

Cette norme fut plus populaire et connue en Europe, notamment au travers du Sony HB-F 700-F (deux cartouches et un lecteur de disquettes) ou du Philips VG-8235 (deux cartouches et un lecteur de disquettes 360Ko).

Norme MSX 2+ – 1988

Cette norme était très proche de la norme MSX2. Elle intégrait un chipset vidéo amélioré disposant d’une mémoire vidéo de 128 ko minimum, permettant d’afficher des graphismes jusqu’en 512×212 pixels, 16 ou 256 couleurs parmi 512, et 256×212 pixels en 19 268 couleurs.

Norme MSX Turbo R – 1990

Cette dernière norme MSX était basée sur le microprocesseur R800 à 7,16 MHz, et intégrait également un Z80 à 3,58 MHz assurant la compatibilité avec les anciens logiciels. Ces machines disposaient d’une RAM de 256 ko ou 512 ko, et de chipsets sonores évolués.